Le lexique du consom’acteur

Devenez incollable sur le vocabulaire éco-responsable

La vie du consomm’acteur est pleine de termes pas toujours clair au milieu desquels il est bon de pouvoir se retrouver. La philosophie du mouvement Green Friday est de promouvoir des actions concrètes, mais aussi de sensibiliser en instruisant !

A – M

Calcul des émissions de carbone d’une industrie, d’un produit ou d’une société, en vue de mesurer ou de comparer son impact sur l’effet de serre.

Forme de commerce qui revendique le respect des droits de l’Homme sous toutes ses formes pour les producteurs, les distributeurs ainsi que les salariés. Il favorise ainsi de bonnes conditions de travail pour tou·te·s.

Forme de commerce qui a pour but de rétribuer de façon juste les producteurs en prenant en compte les problèmes sociaux, environnementaux et éthiques. L’objectif est d’aider au développement des pays défavorisés en limitant les inégalités.

Forme de commerce qui désigne une pratique commerciale intégrant des critères sociaux, environnementaux et éthiques dans toutes les étapes de la chaîne de valeur, visant à minimiser l’impact négatif sur la planète et à promouvoir des conditions de travail justes.

Forme de commerce qui permet de soutenir une organisation de solidarité par l’achat d’un consommateur.

Rassemblent des individus de manière démocratique et égalitaire mettant en commun leurs ressources et leurs compétences afin de poursuivre des buts économiques, sociaux ou éducatifs communs.

C’est l’ensemble des étapes de la vie d’un produit. L’étude du cycle de vie permet de mesurer l’intégralité de son impact écologique, depuis la conception jusqu’à la fin de vie.

Ensemble des déchets des appareils fonctionnant à l’électricité. Ils présentent souvent des caractéristiques particulières qui rendent leur recyclage complexe et coûteux.

Modèle de développement économique visant à répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à faire de même. Le développement durable comporte trois piliers : l’écologie, le social et l’économie.

Mode de conception d’un produit visant à respecter les contraintes du développement durable. L’éco-conception peut être menée sur l’ensemble des étapes du cycle de vie.

Modèle d’organisation économique dans lequel les déchets sont vus comme des ressources à valoriser pour continuer à circuler dans l’économie.

Branche de l’économie dans laquelle les acteurs cherchent à conjuguer performances économiques avec équité sociale. La rentabilité y est un des indicateurs de performance, à côté de facteurs sociaux.

La loi Pacte introduit la qualité de société à mission permettant à une entreprise de déclarer sa raison d’être à travers plusieurs objectifs sociaux et environnementaux qu’elle a pour mission de poursuivre dans le cadre de son activité.

Impact positif ou négatif d’une activité économique sur la société et qui n’est pas prise en compte par le marché. C’est-à-dire qu’elle est effectuée sans contrepartie si elle est négative, ou sans compensation si elle est positive. Un des gros des enjeux de la question environnementale est d’intégrer les externalités, par exemple, en taxant la dégradation de l’environnement et en récompensant sa préservation.

Ensemble des gaz responsables de l’effet de serre, qui est un des principaux facteurs du dérèglement climatique. L’augmentation actuelle de la concentration de ces gaz dans l’atmosphère est principalement due aux activités humaines.

Depuis plus de 30 ans, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus. Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. Elle est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile.

Technologies de l’information « vertes ». Aujourd’hui, les technologies de l’information (internet, smartphone, ordinateurs, etc…) impactent fortement l’environnement et les hommes. Développer des Green IT est un moyen de réduire ces impacts.

Groupement d’entreprises solidaires liées par un projet collectif de contribution à la création d’activités économiques sur le territoire.

Mesure servant à déterminer l’ensemble des impacts négatifs ou positifs d’une entité sur la planète. Plutôt que de se focaliser sur un aspect (émissions de CO2, pollution des sols, consommation d’eau…), l’impact écologique cherche à prendre en compte tous les facteurs ayant une influence sur l’environnement.

Un label est une certification à un produit, un service ou une entreprise, garantissant qu’il respecte des critères environnementaux, sociaux ou éthiques spécifiques. En matière de développement durable, on peut citer notamment les labels B Corp (entreprises engagées), AB (agriculture biologique), FSC (gestion durable des forêts) ou GOTS (textiles éthiques).

N – Z

Le recyclage permet d’éviter le gaspillage de ressources naturelles et d’énergie, de sécuriser l’approvisionnement de l’industrie en matières premières, de diminuer ses impacts environnementaux.

C’est l’opération par laquelle un objet peut être utilisé à nouveau pour son usage initial ou un autre. Concrètement, le réemploi c’est donner une seconde vie aux objets en les triant, les réparant et les réutilisant. Le recyclage, lui consiste à utiliser la matière d’un objet pour produire de la matière secondaire par des processus industriels.

Principe selon lequel les producteurs sont responsables de la gestion des déchets générés par leur activité. En France, certaines branches de producteurs sont organisées en filières pour gérer les déchets en accord avec ce principe.

Prise en compte volontaire des impacts écologiques et sociaux de ses activités par une entreprise. De plus en plus d’entreprises développent des programmes RSE, visant à améliorer leur impact sur l’environnement et les hommes.

La sobriété consiste à nous questionner sur nos besoins et à les satisfaire en limitant leurs impacts sur l’environnement. La réduction de la demande en énergie, elle-même liée à la demande de biens et de services, est un facteur clé pour atteindre la neutralité carbone. Cette réduction peut aller de 23 % à 55 % par rapport à 2015, selon les scénarios de l’étude prospective Transition(s) 2050.

Les structures de l’IAE permettent à des personnes éloignées de l’emploi en raison de difficultés sociales et professionnelles de pouvoir bénéficier de contrats de travail et d’un accompagnement spécifique pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle.

La transition écologique est une évolution vers un nouveau modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux de notre siècle et aux menaces qui pèsent sur notre planète. Opérant à tous les niveaux, la transition écologique vise à mettre en place un modèle de développement résilient et durable qui repense nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. La transition écologique recouvre plusieurs secteurs.

« Surcyclage » en français, principe visant à récupérer des matériaux ou produits inutilisés pour produire des matériaux ou produits supérieurs.  L’idée est de valoriser « par le haut », donc de faire mieux que simplement recycler.

SOURCES

La transition écologique, clé d’un avenir durable et solidaire – OXFAM France

Sobriété : un incontournable de la transition écologique – La lettre ADEME International

Le recyclage – Agence de la transition écologique
ADEME Expertises